Après la chute de l’Empire Soviétique, entre 1989 et 1991, fut proclamée « la fin de l’Histoire ». Mais les trente-cinq années qui ont suivi ont montré que l’Histoire empruntait d’autres voies, et demeurait tragique. Aujourd’hui, plusieurs scénarios sont possibles pour le monde, qu’il convient d’explorer. Tous préoccupants, ils ne justifient aucune panique.
Concomitamment, en France et dans les démocraties comparables, plusieurs crises s’enchâssent au milieu des tensions les plus vives. La crise de la politique, avec le retour d’une polarisation idéologique intense; la crise des institutions, avec l’épuisement de la Ve République; la crise de la démocratie représentative, avec la contestation de la légitimité des élus.
Face à un tel emballement négatif, les solutions radicales ont le vent en poupe. Mais il n’est pas interdit de réfléchir à une issue de secours pour la démocratie…